Les moteurs de recherche (Google, HotBot, Altavista, etc.) nous donnent accès au Web visible. Tout ce qu'ils n'indexent pas est parfois nommé « Web invisible » ou quelquefois « Web profond ». Certains estiment que ce Web profond est au moins 400 fois plus important que celui accessible par les moteurs de recherche. Mais restons-en au Web visible pour l'instant.
Google: 3,083,324,652 de pages. Si on additionne les pages des autres principaux moteurs de recherche, on obtient un total de quelque 14 470 milliards de pages visibles. Toutefois, si on enlève les recoupements entre les différents moteurs, on arrive à environ 42% de pages uniques. Mettons 50%. Ça ne fait toujours que 7 à 8 milliards de pages accessibles pour 6,3 milliards de personnes (voir chronique précédente). Oui, « que ». Oui, c'est beaucoup. Mais c'est peu. Ça ne fait toujours que 1,1 page visible par personne sur cette planète !
Comme dirait Yvon Deschamps : « Qu'ossa donne ? » Un rappel concret que les moteurs de recherche sont encore bien imparfaits et toujours très petits. Que le Web sémantique est plus qu'une nécessité pour nous donner un meilleur accès et un meilleur accès au Web profond. Qu'il reste encore tant de savoir, tant de connaissances à ajouter et à rendre accessibles.
Le Web visible est bien petit...
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